La
première vient de France, la deuxième d'Indonésie,
deux femmes, deux écritures
différentes dans l'espace. Elles vont tenter une rencontre. Deux
individualités, deux univers s'abordent à travers
une chanson - évoquant la mémoire de chacune, ou dans
une danse - très simple, presque académique, ou bien
dans la neige - pieds nus, ou encore les chevilles attachées à des élastiques
- pour se donner plus d'élan... Se tromper
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Création
pour les escaliers d'un musée lors d'un vernissage.
Habillée
de manière classique : une robe
noire, des talons hauts, un chignon, une femme monte les escaliers
qui donnent sur une exposition d'installations vidéos.
Sous sa robe, elle porte une vingtaine de slips blancs, chiffre
correspondant au nombre d'exposants. En bas des marches, les spectateurs l'observent.
Un pas après l'autre elle se déshabille, laissant après
elle les traces de son intimité. A
la dernière marche, l'ultime slip est enlevé, le
public peut emprunter les escaliers. |
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Création
pour une scène ouverte en plein air, le soir.
L'une
embrasse, l'autre lèche et la troisième
mords ses talons hauts pendant que Dean Martin chante... Trois
femmes créent un univers en se frottant les unes aux
autres et à leur quotidien, c'est-à-dire à la
vie. Elles
se battent pour leurs talons comme des footballeurs se battent
pour le ballon et dans l'instant d'après ils deviennent
leur amant d'un moment. Le
corset, tantôt ami parce que sexy, tantôt ennemi
parce que trop petit, est l'élément qui colle au
corps de chacune pour le meilleur et pour le pire. Elles
vont l'exploiter et le réinventer dans le but de
vivre un moment extra-ordinaire, et pour elles, et pour le public. |
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Création
pour la scène de théâtre.
Les éléments : une femme, une table, une
chaise et un écran transparent faisant office de fenêtre
lors d'une projection vidéo, et de rideau pour la scène
d'amour finale. Un
personnage, comme sorti d'un conte, va sortir de son quotidien
pour dialoguer avec ses rêves. Dans
une relation de dépendance corps-objet et à travers
des actions à répétition, la femme et la chaise
se choisiront comme partenaires, ce qui aboutira à un dialogue
successif entre l'approche, la mésentente et l'étreinte. |